Source: Freepik Auteur: Rédaction La municipalité de Coimbra a clôturé l’année 2023 avec une perte de 16,4 millions d’euros , un résultat net négatif justifié par la constitution de provisions liées à des procédures judiciaires en cours. Ainsi, la capacité d’endettement de la municipalité s’est accrue, avec un solde de gestion fixé à 16,7 millions d’euros , en fonction de la réserve de valeur qui a été utilisée pour des dommages-intérêts potentiels dans des procédures judiciaires en cours et qui peut obliger la municipalité à les payer. Ce sont des données contenues dans les documents de reddition des comptes de l’exercice de l’année dernière, approuvés lors de la réunion de lundi 15 avril de l’exécutif, qui a compté sur l’abstention du CDU et du PS, avec José Manuel Silva, maire, à déclarer que ce déficit est aligné sur une tendance nationale en ce qui concerne l’inflation et les révisions des prix. Dans ce contexte, le conseiller municipal de Coimbra, Miguel Fonseca, déclare : les indicateurs confirment la stabilité financière de la municipalité, la faible dépendance à l’égard des financements extérieurs, la valeur nette comme principale source de financement de l’actif et la grande capacité de solvabilité des dettes à court et à moyen et à long terme , indique-t-elle. Les dépenses d’investissement de la municipalité résultent d’une économie courante d’environ 16,3 millions d’euros ainsi que d’un taux d’exécution des recettes perçues de 92,1 %, ce qui témoigne d’une gestion rigoureuse et résulte du suivi permanent de l’exécution budgétaire, observé tout au long de l’année. Cependant, la capacité d’endettement est passée de 23,4 millions d’euros à 24 millions d’euros, mais le conseiller municipal affirme que la stabilité financière de la communauté , la faible dépendance à l’égard des financements extérieurs, la valeur nette comme principale source de financement de l’actif et la grande capacité de solvabilité des dettes tant à court terme qu’à moyen terme . Suivez aussi : La dette publique nationale a encore baissé en février , Les entreprises portugaises ont des valeurs record d’autonomie financière et Les investissements stratégiques auront un nouveau système d’incitations
Source: Freepik Auteur: Rédaction L’ Institut national de la statistique a révélé ce mardi 16 avril une augmentation de la charge fiscale en termes nominaux. Il s’agit d’une croissance de 8,8 %, qui a fixé la valeur à 95 milliards d’euros. Toutefois, le ratio est tombé de 36 % à 35,8 % du PIB, l’économie portugaise ayant augmenté plus que la charge fiscale. La note de l’INE indique que les recettes fiscales directes ont augmenté de 10,7 %, reflétant principalement l’évolution des recettes de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRS), qui a augmenté de 9,4 %, et ajoute : en ce qui concerne les recettes de l’impôt sur les sociétés (IRC), celles-ci ont augmenté de 13,9 %, tout en continuant à bénéficier du comportement de l’économie portugaise en 2023. Dans ce contexte, il y a eu une augmentation des impôts directs avec une croissance de 5,5%, avec une plus grande expressivité de la TVA et de l’ISP , avec une aggravation de la forte inflation. D’autre part, les cotisations sociales effectives ont augmenté de 11,7 %, reflétant notamment la croissance de l’emploi rémunéré, les mises à niveau salariales et la hausse du salaire minimum. L’institut ajoute que les recettes fiscales des administrations publiques se sont établies à 95 milliards d’euros, en hausse d’environ 7,7 milliards d’euros par rapport à 2022 , une évolution qui a bénéficié de la croissance de 2,3 % en volume du PIB et du contexte de forte inflation. Malgré les indicateurs, la croissance nominale des recettes fiscales et contributives, qui s’est établie à 8,8 %, a été inférieure au PIB (9,6 %) , tandis que le ratio a diminué de 36 % à 35,8 %, le PIB augmentant plus rapidement que l’économie pour la première fois depuis 2019, ce qui place le Portugal comme le pays où la charge fiscale est inférieure à celle de l’Union européenne, qui s’est fixée à 40,0 %. Découvrez aussi : Le Portugal est le pays le plus touché par la politique monétaire de la BCE , Les défaillances ont augmenté de 19,5% au premier trimestre de l’année
Source: Freepik Auteur: Rédaction Eurostat a confirmé ce mercredi 17 avril le ralentissement de l’inflation annuelle de la zone euro en mars, qui s’est établi à 2,4 %. En février, ce taux était de 2,6%, ce qui représente une baisse de 0,2 point de pourcentage. Dans l’Union européenne (UE), le scénario a également été en baisse, le taux d’inflation annuel passant de 2,8 à 2,6 %. Selon le bureau européen officiel des statistiques, l’inflation a diminué dans 13 États membres de l’UE par rapport à février , avec une stabilité de quatre et une hausse de dix. En ce qui concerne le Portugal, la variation annuelle de l’indice des prix à la consommation harmonisé au mois de mars s’est établie à 2,6 %, similaire à la moyenne de l’UE, et supérieure à la moyenne des pays de la zone euro. Vis-à-vis de février, il s’agit aussi d’un surcroît. Par ailleurs, les taux d’inflation les plus bas en mars ont été enregistrés en Lituanie avec 0,4 %, en Finlande avec 0,6 % et au Danemark avec 0,8 %. La Roumanie, la Croatie, l’Estonie et l’Autriche ont connu les taux d’inflation les plus élevés, avec respectivement 6,7 %, 4,9 % et 4,1 % dans les deux pays. Restez pour lire : La BdP révèle que les créances douteuses sont au plus bas , Les défaillances ont augmenté de 19,5 % au premier trimestre de l’année et Les ménages de la zone euro épargnent davantage par rapport à 2022
Source: Freepik Auteur: Rédaction C’est dans son dernier Global Financial Stability Report que le Fonds monétaire international (FMI) a mis en garde contre la baisse des taux d’intérêt, dès le premier chapitre, en conseillant aux banques centrales de rester en alerte jusqu’à ce que le processus de désinflation soit dépassé. Il s’agit d’un conseil qui va à l’encontre des perspectives optimistes des marchés financiers, qui prévoient la fin de l’inflation et un assouplissement possible de la politique monétaire restrictive. Pourtant, les techniciens du FMI agissent avec prudence, considérant que les différents défis qui persistent, notamment les tensions géopolitiques et les pressions sur le marché immobilier, pourraient augmenter le risque pour certains créanciers, en particulier avec les problèmes continus sur le marché immobilier chinois , note le rapport. Ainsi, bien que l’inflation ait rapidement ralenti à l’échelle mondiale, la tendance a commencé à diverger dans des pays comme les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Afrique du Sud, l’Italie, l’Allemagne et la France, les anticipations d’inflation pour les années à venir ont commencé à montrer des signes de hausse. Kristalina Georgieva, présidente du FMI, explique clairement que ce phénomène peut compromettre les attentes d’une désinflation continue, avec des projections indiquant que l’inflation future dans les grandes économies pourrait ne pas ralentir rapidement, tout en restant au-dessus des objectifs des banques centrales, un message qui va dans le sens de ce que la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, et le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, avaient déjà défendu après la réunion des conseils de politique monétaire. L’écart entre l’ instabilité des prix des actifs et l’incertitude politique et économique ressentie est une autre mise en garde émise par le FMI , qui estime qu’il pourrait anticiper une hausse de la volatilité due à des chocs inflationnistes négatifs et imprévus , susceptibles de perturber les prévisions de baisse des taux d’intérêt . Tout cela pourrait entraîner une vente corrélée d’actifs, resserrant les conditions financières mondiales et affectant en particulier les marchés émergents, qui font face à des taux de refinancement disproportionnés , indiquent les techniciens du FMI. Ainsi, l’indication laissée par le FMI est que les banques attendent, en évitant un assouplissement prématuré des politiques monétaires en vigueur pour ne pas avoir à reculer par la suite : Au lieu de cela, ils doivent lutter contre les attentes trop optimistes des investisseurs face à l’allégement de la politique monétaire afin d’être en mesure de garantir une transition stable vers une politique monétaire moins restrictive, ont-ils conclu. Tenez-vous au courant : Le Portugal est le pays le plus touché par la politique monétaire de la BCE
Source: Freepik Auteur: Rédaction COSEC - Companhia de Seguro de Crédito a publié lundi des données sur les défaillances au Portugal, qui ont explosé au premier trimestre de cette année . Selon l’assureur, le chiffre a augmenté de 19,5% et les microentreprises, c’est-à-dire celles qui emploient moins de 10 personnes, représentent une part plus importante du total (67%) entre janvier et mars. Plus de la moitié des entreprises insolvables, représentant 52% du total, sont en activité depuis au moins dix ans, et c’est dans les grandes zones métropolitaines que cette tendance se vérifie le plus, avec Porto et Lisbonne en tête de l’analyse. Selon les données, c’est à Porto que se trouve le plus grand nombre d’entreprises en faillite (182 entreprises) et aussi la plus grande partie d’entreprises en défaut de leurs obligations. Il s’agit d’une croissance de 42 % par rapport à la même période de l’année précédente. J uste après Lisbonne, avec 120 entreprises dans cette situation , ce qui représente une augmentation de 34% par rapport au premier trimestre 2023. Toujours au cours du premier trimestre, c’est le secteur des services qui a connu le plus d’insolvabilité, avec 133 cas signalés , suivi du secteur du textile, qui a changé de position avec le secteur de la vente au détail, ainsi que le secteur de la construction. Suivez également : Les revenus du tourisme : février enregistre une augmentation de 276,4 M€ , Le Portugal est le pays le plus touché par la politique monétaire de la BCE et Les entreprises portugaises ont des valeurs record d’autonomie financière
Source: Freepik Auteur: Rédaction La Banque centrale européenne (BCE) s’apprête à baisser ses taux d’intérêt pour la première fois depuis 2019 et les conditions d’un assouplissement de la politique monétaire restrictive sont réunies. L’inflation se rapproche progressivement de l’objectif de 2 %, fixé par la banque centrale, et l’activité économique reste fragile, ce qui implique une plus grande confiance dans le contrôle de ces facteurs, en évitant des effets secondaires dus à l’évolution des salaires et des prix des matières premières. Néanmoins, la réduction devrait être imminente, avec un fort consensus de la part de la banque , tout indique que la première réduction des intérêts de la zone euro sera effectuée en juin. La dernière intervention pour réduire les intérêts a eu lieu en septembre 2019, date à laquelle le taux des dépôts a été fixé à -0,5 %. Consécutivement, les intérêts ont atteint des minima historiques jusqu’en juillet 2022, puis une série de 10 augmentations consécutives, faisant monter les taux d’intérêt de 450 points de base. Selon la BCE, nous en saurons un peu plus en avril, mais nous en saurons beaucoup plus en juin , et selon les données disponibles, l’inflation est tombée à 2,4% en mars, atteignant un minimum depuis juillet 2021, et pourrait continuer à baisser dans les prochains mois. Par ailleurs, l’activité économique reste stagnante, même si des signes d’amélioration ont été observés en mars. Le PIB des pays de la zone euro ne sera connu que jusqu’au 6 juin, avec les chiffres de l’inflation d’avril et de mai, ainsi que l’évolution des salaires, ce qui représente le moment où la BCE pourra décider avec confiance d’un possible ralentissement des taux. Lire la suite : Les banques anticipent une reprise de la demande de crédit immobilier , Les ménages de la zone euro épargnent davantage par rapport à 2022
Source: Freepik Auteur: Rédaction Ce mardi 9 avril, Eurostat , loffice statistique européen, a publié des données sur le taux dépargne des ménages dans la zone euro, qui a augmenté par rapport aux années précédentes . Selon lanalyse, au quatrième trimestre 2023, le taux a atteint 14,6 %, contre 13,9 % au trimestre précédent et 13,3 % au dernier trimestre 2022 . Le taux dépargne des ménages de la zone euro est donc deux fois plus élevé que celui des ménages portugais, qui sélève à 6,3 % . Au Portugal, contrairement à la tendance de la zone euro, les ménages nont pas réussi à augmenter leur épargne par rapport au revenu disponible, restant à un niveau très éloigné des sommets atteints pendant la pandémie, soit 11,9 % et 10,6 %. Pour la deuxième année consécutive, le taux dépargne au Portugal est resté à 6,3 % du revenu disponible , selon les chiffres de lInstitut national des statistiques (INE) publiés le 25 mars. Le taux dinvestissement des ménages a également baissé , comme le montrent les chiffres dEurostat, le taux passant de 9,8 % à 9,7 % au quatrième trimestre 2023. Les bénéfices des entreprises des institutions non financières de la zone euro ont quant à eux baissé de 40,5 % à 40,3 %, le chiffre le plus bas depuis le quatrième trimestre 2020, tandis que le taux dinvestissement des entreprises dans leuro a légèrement augmenté, passant de 22,6 % à 22,5 %. Lire aussi Les entreprises portugaises disposent dune autonomie financière record , Les statistiques AT montrent que les revenus des ménages ont augmenté ou La Dette publique nationale a de nouveau baissé en février
Source: Freepik Auteur: Rédaction L autorité fiscale portugaise (AT) a publié les statistiques sur les revenus de lannée dernière pour 2022, ce qui permet d analyser les revenus gagnés par les familles cette année-là , ainsi que le nombre de ménages qui ont dû payer l IRS ou qui nont même pas déclaré de revenus. Selon les statistiques, en 2022, 5 807 704 familles portugaises ont soumis leurs déclarations annuelles de revenus à l IRS. Sur ce total, 42,4 % nont pas eu à payer lIRS , ce qui représente un univers de plus de 2 millions de contribuables exemptés du paiement de limpôt. Les 57,6 % restants ont dû payer 16 292 millions deuros , ce qui représente pour lÉtat des recettes supérieures de 1 462 millions deuros à celles de 2021 et de 3 132 millions deuros à celles de 2020. On peut également conclure qu en 2022, seuls 70.000 ménages gagnent plus de 100.000 euros bruts par an . En ce qui concerne la répartition du nombre de ménages avec IRS payée, par tranches de revenus, 74,2 % déclarent un revenu brut compris entre dix mille et quarante mille euros . Mais ce sont les ménages dont les revenus bruts se situent entre 13.500 euros et 50.000 euros qui ont payé le pourcentage le plus élevé de limpôt, soit 7.022 millions deuros. Le reste des recettes provient des ménages dont les revenus sont supérieurs à 50 000 euros. Limpôt payé en 2022 par ces familles sélève à 7 789 millions deuros, soit 48 % de limpôt établi et 986 millions deuros de plus que la même année lannée dernière. Le nombre de familles qui soumettent des déclarations dimpôts est en hausse Selon les données de lAT, entre 2020 et 2021, le nombre de familles ayant déposé leur déclaration a augmenté denviron 6 % et, entre 2021 et 2022, la croissance a été denviron 4,17 % : cette croissance du nombre de déclarations est due à laugmentation de 3,35 % des déclarations du modèle 3-1 [travail dépendant et pensions uniquement], et à laugmentation de 5,78 % des déclarations du modèle 3-2 [travail dépendant, pensions et autres revenus] , précise lAT. Il a également été possible de conclure à une augmentation du revenu brut des ménages , un plus grand nombre de familles gagnant plus de 100 000 euros. En 2022, le revenu brut a augmenté de 9,25 %, année au cours de laquelle le salaire minimum national a été augmenté de 40 euros. En savoir plus : Linflation au Portugal a augmenté de 2,3 % en mars, ce qui est supérieur à la moyenne de lUE et Plus de 400 000 déclarations dimpôt sur le revenu des personnes physiques ont déjà été soumises.
Source: Freepik Auteur: Rédaction Selon une étude du Laboratoire collaboratif pour le travail, lemploi et la protection sociale (CoLabor) publiée ce mercredi, il existe une différence notable entre les salaires réels et la productivité, en particulier dans les secteurs du tourisme et de limmobilier . Selon les données, les salaires réels augmentent moins vite que la productivité . Frederico Cantante, chercheur à CoLabor, professeur à lISCTE et auteur de létude, souligne : en ce qui concerne la relation entre les salaires et la productivité, on constate que, depuis 2013, les revenus réels moyens des travailleurs ont évolué en dessous de la productivité réelle moyenne, à lexception de 2020, année au cours de laquelle la pandémie de Covid-19 a eu des impacts économiques prononcés. Ainsi, entre 2013 et 2022, les salaires réels ont augmenté de 10,6 % contre 18,7 % pour la productivité réelle, avec une différence de 8,1 % entre chaque indicateur . La période qui a suivi la Grande Récession a surtout été marquée par un décalage entre lévolution des salaires et celle de la productivité et, si lon se projette en 2022, on peut conclure que les salaires réels moyens ont baissé, principalement en raison des niveaux historiques de linflation. Néanmoins, cette année-là, la productivité réelle a augmenté. Sur le marché du travail national, ce sont les secteurs de lhébergement, de la restauration et assimilés qui se distinguent par les écarts les plus importants, qui sont particulièrement aigus . En revanche, dans ces secteurs, le salaire réel moyen a augmenté de 19,4 %, alors que la productivité sest élevée à 54,7 %, soit une différence de 35,3 points de pourcentage. Dans limmobilier, on observe également un écart entre lévolution des salaires et celle de la productivité, les gains réels ayant augmenté de 8,6 % contre 43,4 % pour la productivité , soit une différence de 34,8 points de pourcentage. Lagriculture, lélevage, la chasse, la sylviculture et la pêche, ainsi que le commerce de gros et de détail, ont également connu des différences, tout comme le secteur de la réparation dautomobiles et de motocycles, avec des écarts de 25,2 % et 24,1 % respectivement, tous deux supérieurs à la moyenne nationale. Les industries manufacturières ont vu leurs gains progresser de 15,6 % contre 26,8 % pour la productivité, soit une différence de 11,2 points de pourcentage. Dans le sens inverse, les industries extractives ont connu une croissance des revenus plus importante que celle de la productivité, avec une différence de 3,9 %. Parmi les secteurs où au moins un des indicateurs a baissé, les transports et lentreposage et le secteur de lélectricité, du gaz, de la vapeur, de leau chaude et froide et de lair conditionné se distinguent. Dans le premier, la productivité a baissé alors que le salaire moyen a augmenté, et dans le second, la productivité et le salaire moyen réel ont tous deux baissé. Informez-vous également sur les sujets suivants : L inflation au Portugal a augmenté de 2,3 pour cent en mars , ce qui est supérieur à la moyenne de lUE , Les entreprises les plus anciennes ont le chiffre daffaires le plus élevé et Les salaires dans la zone euro ralentissent la croissance
Source: Freepik Auteur: Rédaction Selon Eurostat , dans les données publiées ce mercredi, les prix des biens et services ont augmenté dans lensemble de la zone euro, avec une hausse mensuelle de 0,8 pour cent en mars . Par rapport à février, il sagit dune hausse mensuelle de 0,6 pour cent. Dans lensemble des États membres de la zone euro, le Portugal a enregistré lune des plus fortes augmentations, presque trois fois la moyenne de lUnion européenne (UE) de 2,3 % du taux dinflation , sur la base du calcul de lindice des prix à la consommation harmonisé (IPCH). On est loin du deuxième pays de la zone euro ayant connu les plus fortes hausses mensuelles de prix, la Grèce, qui a enregistré une hausse de 1,8 %. Ainsi, , le taux dinflation au Portugal a été supérieur à la moyenne de lUE, en raison des prix des denrées alimentaires qui, selon les informations de lInstitut national de la statistique (INE), ont augmenté de 0,86 % par mois pour les produits alimentaires transformés et de 0,28 % pour les produits alimentaires non transformés. Lire la suite : La dette publique nationale a de nouveau baissé en février
Source: Freepik Auteur: Rédaction La dette publique du Portugal a repris la tendance à la baisse quelle avait déjà enregistrée en décembre, après avoir diminué en janvier. Cest ce que montrent les données publiées ce lundi par la Banque du Portugal (BdP), avec une baisse de 2,2 milliards deuros en février, ce qui porte la dette publique à 268,5 milliards deuros. Cette évolution reflète principalement la réduction des titres de créance (-2,0 milliards deuros), essentiellement à long terme, et des dépôts (-0,2 milliard deuros), précise la BdP. Les 6 milliards deuros que le Portugal a restitués aux marchés ont contribué à cette réduction. En revanche, les dépôts des administrations publiques ont diminué de 3,6 milliards deuros en février, si lon fait abstraction de la dette publique qui a augmenté de 1,5 milliard deuros pour atteindre 253,9 milliards deuros. Ainsi, malgré la baisse de février, la dette reste supérieure à la valeur fixée en décembre 2023, et lannée se termine avec un ratio de dette publique de 99,1 % du PIB, en dessous de 100 % pour la première fois depuis 15 ans. Lire aussi : Les bénéfices des banques portugaises senvolent à 5,6 milliards deuros
Source: Freepik Auteur: Rédaction Lannée dernière a été économiquement difficile non seulement pour les Portugais mais aussi pour la plupart des Européens. La hausse des prix, surtout dans le secteur alimentaire, et la baisse du pouvoir dachat ont obligé les gens à ajuster leur budget, comme le montrent les résultats du Baromètre européen réalisé par Cetelem - une marque commerciale du groupe BNP Paribas Personal Finance , transmis dans un communiqué à la salle de presse de SUPERCASA Notícias . Avec 66 % des Portugais qui déclarent que les dépenses alimentaires ont augmenté, il y a eu un changement dans les habitudes et les comportements de consommation. 30 % des Portugais ont dû limiter ou même renoncer à leurs dépenses alimentaires en raison dun manque de moyens financiers. 44 % déclarent également avoir renoncé à certains produits, comme la viande ou le poisson, et acheter moins de produits respectueux de lenvironnement (46 %), comme les produits biologiques . Par ailleurs, 29 % déclarent avoir moins mangé au restaurant. Dans ce contexte, les Portugais indiquent également quils font plus attention à leur budget alimentaire (84 %) et quils évitent le gaspillage alimentaire (90 %) . En ce qui concerne les achats, 91 % des personnes interrogées déclarent quelles profitent de plus en plus des promotions et des offres spéciales et quelles choisissent dacheter des produits de marques moins chères (83 %). Plus de la moitié des Européens ont cessé dacheter de la viande ou du poisson Les résultats de létude concernent tous les pays qui ont participé à lenquête. Plus de la moitié des Européens (55 %) ont cessé dacheter de la viande ou du poisson afin de maîtriser leurs dépenses alimentaires. En outre, 42 % des ménages européens ont été contraints de manger moins au restaurant. Par ailleurs, 81 % des Européens interrogés déclarent quils profitent davantage des promotions et des prix bas pour faire des économies cette année. Cette tendance se reflète dans la part de marché des détaillants alimentaires. Mais cette catégorie comprend également la réduction des déchets dans la mesure du possible (83 %), le respect dun budget (77 %) et, bien sûr, ladoption de marques à bas prix et de hard-discount (58 %). Labandon des produits biologiques (49 %) fait également partie de cette stratégie, tout comme labandon de la viande ou du poisson (47 %) et la réduction des sorties au restaurant (35 %). Tels sont quelques-uns des moyens trouvés par les Européens pour joindre les deux bouts. En effet, comme la déjà révélé la même enquête, dautres augmentations ont été ressenties, notamment au niveau des factures dénergie (66 %) et de transport (52 %) lannée dernière. Les biens ménagers et personnels ont également été touchés, avec des taux de 54 % pour les vêtements et les chaussures, et de 52 % pour les meubles, les appareils électroménagers, les téléviseurs et les smartphones. Si vous souhaitez suivre dautres sujets dactualité comme celui-ci, rendez-vous sur SUPERCASA Notícias et explorez le contenu disponible.